Voyâge dans le train du retour
Par une vielle dame laissée pour compte dans le train "vous êtes des petites jeunes filles vs ne voyez pas ce que l'on sait plus tard.“ Ce sourire infernal, un accord sur l'expression d'un enfant qui dort la bouche ouverte et qui donnerait envie aux peintres de dessiner son expression et un sourire qui va passer d'un visage à l'autre très rapidement avec des échanges de regard comme obligé de consentir par le simple fait d'être humain avec d'autres êtres humains à cette gêne imminente, (en fait pas imminente mais contenue depuis plusieurs jours dans le cœur d'une amie) très large sourire ciselé par un rayonnage de dents blanches, lumière de Porquerolles et chaleur immense ciel qui tranche le regard. J'ai entendu une très belle expression après l'une des soirée du festival, avoir un pivert dans la tête le lendemain d'une cuite. (dixit Aurélio, jeune compagnon du tour de France sur Marseille)
Nanachronique

pleine de vie
ou aujourd'hui assise dans le RER en face d'un homme ressemblant à Robert Redford plus beau encore avec plus de taches de rousseurs, du même âge, enfin celui que j'imagine qu'il aurait, ou comment je prends mon calepin et je me mets à griffonner je ne sais quoi ou plus tôt je sais très bien quoi et comment je maintiens mes cheveux pour qu'ils couvrent la moitié de mon visage et que je n'ai pas à la regarder car trop envie, ou comment je me lève arrivée à Antony, il me laisse passer et nous nous sourions. ( et le visage de Liz Taylor en couverture de libé posé sur le siège à côté de moi pendant le voyage)

“A vos souhaits”
et dans ce RER, pour me sauver de ma vie à la merci d'un texto, sans voix, et sans réponse possible au désancrement apparent d'un amoureux, cet homme qui vient s'asseoir près de nous, qui nous enferme dans le carrée des quatre places par deux grandes toiles, deux grands châssis entourés de papier bulles, une poignée en bois claire astucieusement conçue. Pablo a faim, il se prépare sa banane qu'il dénude entièrement de sa peau, j'éternue, un éternuement parfaitement dessiné, dont je suis fière, et j'entends : “à vos souhaits”, je ne suis pas sûr de qui cela provient, ce qui me permet de regarder l'homme aux toiles assis en biais face à moi, il a les yeux clairs, et de le remercier. Pablo me demande ce qu'il nous à dit : "à mes souhaits, à vos souhaits“ et nous jouons avec la phrase. La conversation se lie, il est peintre d'origine viennoise venu de Suisse, en résidence et depuis deux jours à Paris, transporte deux toiles restées en souffrance ds une galerie à Sceaux pour un envoi en Corée... il me raconte comment il a fabriqué la poignée et comment il a séparé les deux toiles pour qu'elles se protègent l'une l'autre. on parle un peu de Paris de ce que je fais, de l'Opéra Electro, cela lui plaît, dans la conversation mon visage parle autant que moi, devenant extrêmement mobile. Aux Halles, voilà. Il est grand, je le conduis au travers des couloirs, des tapis roulants, des escaliers mécaniques jusqu'à son changement, je marche vite, Pablo court lancé devant. l'Homme porte ses deux grandes toiles, je lui dis qu'il fait plus chaud aujourd'hui.
"c'est un peu golgothus mais la catwalk est là mixed w/ Cocteau" http://www.johngalliano.com/
Un jeune homme voyageur
Aujourd'hui, o café, je suis entrée, j'ai pris place au comptoir, un jeune homme en retrait s'est avancé pour prendre son verre de bière, j'ai commandé un allongé, je ne le regarde pas mais je sais qu'il est beau, son visage souriant, aux lèvres affinées, blond, un chapeau, il termine sa bière, je m'éloigne un peu car trop proche de lui pour boire mon café, il termine sa bière il se recule et revient vers le comptoir avec son sac à dos, un sac de voyage qu'il installe sur son dos. Un grand coquillage est glissé entre les brides, au centre, comme souvenir manifeste d'une longue route et de paysages merveilleux, de son bonheur à voyager, de sa liberté à nous traverser, il s'en va, le barman me sert mon café, je ne peux plus le suivre, je sens le possible infini de lui parler, la joie et l'envie de le suivre, je l'aime déjà, j'aime ce que sa liberté me fait, je le regarde descendre la rue, s'adresser à une personne, lui faire partager sa joie, son énergie, lui demander s'il est bien dans la bonne direction. Il l'est.
(16-01-11)
"ce que j'ai dans ma tête / ce que j'ai entendu est assez terrifiant
mais je veux aussi au clair de lune, dans les bras, embrasser
- la contradiction de la vie tout en sachant que vous êtes mourant lentement
et ne voulant pas, de ne pas vouloir lâcher prise,
la tragédie ulitmate, du vide, de perte, mais aussi de
la lumière, l'énergie et passions brûlantes à jamais dans les atomes ... " Jeffrey Louis-Reed à propos des idiotes
Jeffrey, sais-tu ce que j'ai rêvé cette nuit... Hélène et moi avions été condamnées à être enfermées chacune dans un sarcophage noir aux parois épaisses. nous devions mourir un temps mais sachant que probablement ce n'était pas pour toujours. nous étions allongées chacune dans notre cercueil en attente que le couvercle soit reposé et Hélène me prend la main un instant pour un baiser furtif sur le bout de mes doigts. je crois que je me réveille à ce moment là. que la suite dit que le couvercle est posé. lov
Nous étions au carrefour, je lui dis regarde comme s'est beau. la projection d'un branchage, le mouvement de sa graphie sur une zone libre en béton gris, de la façade d'un bâtiment. D'abord il ne voit pas il n'entend pas puis je lui répète pour qu'il entende, il regarde et sur le temps de quelques secondes en mouvement il atteint son émotion, je le sens comprendre et être touché par quelque chose me concernant.
morcelé / mort scellée
Compliment/Complément
Ai croisé un homme renard.
les cheveux blonds bouclés prolongés par un renard roux enroulé autour de son cou. nous nous sommes regardés, ai baissé les yeux juste au bon moment, faisceaux de regards. Plaisir d'une pensée incarnée. le sourire renarde, en coin, un peu de ma féminité emportée par cet homlou.
pleine de vie
ou aujourd'hui assise dans le RER en face d'un homme ressemblant à Robert Redford plus beau encore avec plus de taches de rousseurs, du même âge, enfin celui que j'imagine qu'il aurait, ou comment je prends mon calepin et je me mets à griffonner je ne sais quoi ou plus tôt je sais très bien quoi et comment je maintiens mes cheveux pour qu'ils couvrent la moitié de mon visage et que je n'ai pas à la regarder car trop envie, ou comment je me lève arrivée à Antony, il me laisse passer et nous nous sourions. ( et le visage de Liz Taylor en couverture de libé posé sur le siège à côté de moi pendant le voyage)
“A vos souhaits”
et dans ce RER, pour me sauver de ma vie à la merci d'un texto, sans voix, et sans réponse possible au désancrement apparent d'un amoureux, cet homme qui vient s'asseoir près de nous, qui nous enferme dans le carrée des quatre places par deux grandes toiles, deux grands châssis entourés de papier bulles, une poignée en bois claire astucieusement conçue. Pablo a faim, il se prépare sa banane qu'il dénude entièrement de sa peau, j'éternue, un éternuement parfaitement dessiné, dont je suis fière, et j'entends : “à vos souhaits”, je ne suis pas sûr de qui cela provient, ce qui me permet de regarder l'homme aux toiles assis en biais face à moi, il a les yeux clairs, et de le remercier. Pablo me demande ce qu'il nous à dit : "à mes souhaits, à vos souhaits“ et nous jouons avec la phrase. La conversation se lie, il est peintre d'origine viennoise venu de Suisse, en résidence et depuis deux jours à Paris, transporte deux toiles restées en souffrance ds une galerie à Sceaux pour un envoi en Corée... il me raconte comment il a fabriqué la poignée et comment il a séparé les deux toiles pour qu'elles se protègent l'une l'autre. on parle un peu de Paris de ce que je fais, de l'Opéra Electro, cela lui plaît, dans la conversation mon visage parle autant que moi, devenant extrêmement mobile. Aux Halles, voilà. Il est grand, je le conduis au travers des couloirs, des tapis roulants, des escaliers mécaniques jusqu'à son changement, je marche vite, Pablo court lancé devant. l'Homme porte ses deux grandes toiles, je lui dis qu'il fait plus chaud aujourd'hui.
"c'est un peu golgothus mais la catwalk est là mixed w/ Cocteau" http://www.johngalliano.com/
Un jeune homme voyageur
Aujourd'hui, o café, je suis entrée, j'ai pris place au comptoir, un jeune homme en retrait s'est avancé pour prendre son verre de bière, j'ai commandé un allongé, je ne le regarde pas mais je sais qu'il est beau, son visage souriant, aux lèvres affinées, blond, un chapeau, il termine sa bière, je m'éloigne un peu car trop proche de lui pour boire mon café, il termine sa bière il se recule et revient vers le comptoir avec son sac à dos, un sac de voyage qu'il installe sur son dos. Un grand coquillage est glissé entre les brides, au centre, comme souvenir manifeste d'une longue route et de paysages merveilleux, de son bonheur à voyager, de sa liberté à nous traverser, il s'en va, le barman me sert mon café, je ne peux plus le suivre, je sens le possible infini de lui parler, la joie et l'envie de le suivre, je l'aime déjà, j'aime ce que sa liberté me fait, je le regarde descendre la rue, s'adresser à une personne, lui faire partager sa joie, son énergie, lui demander s'il est bien dans la bonne direction. Il l'est.
(16-01-11)
"ce que j'ai dans ma tête / ce que j'ai entendu est assez terrifiant
mais je veux aussi au clair de lune, dans les bras, embrasser- la contradiction de la vie tout en sachant que vous êtes mourant lentement
et ne voulant pas, de ne pas vouloir lâcher prise,
la tragédie ulitmate, du vide, de perte, mais aussi de
la lumière, l'énergie et passions brûlantes à jamais dans les atomes ... " Jeffrey Louis-Reed à propos des idiotes
amoureusement dénoyautée
la blancheur du ton vague à l'océan
aube.stacle, tout à coup il apparaît quelque chose * **
1 qu'on sait quand
le temps aux idées noires de se poser
écouture * tissus et musique
a son ventre qui la brûle au bûcher de l'angoisse *
pluriel voit le jour
sous un nouvel
Λnge L. §
• L o v u pté.
• Pensées en habit de toi.
• organisons notre enlèvement *
• Je t'aime
terriblement.
Vie
nous
ouvre
le souffle)s
• pense-moi : des larmes pour demain et puis tout ira mieux * murs et fenêtres lessivés pour y voir plus clair et passer o travers, l'eau a coulé * je me demande pourquoi je me suis infligée ce morceau de non-sens *
• saute d'un côté à l'autre du miroir
• je me retrouve des deux côtés du mioir
• reflets partagés
• miroitements
• une souris dans un labyrinthe se promenait en suivant sa queue *
• un sourire dans un labyrinthe se promenait en suivant sa queue *
• ne restons pas sur notre faim * des secondes, puis des minutes de minuit à enchaîner au fil de notre vie *
• pas d'avenir pas d'amour pas d'amour pas d'avenir, des liens des lianes et puis plus rien.
• 100 nuits sang nuit s'en nuit sans nuit s ennuie s'en inouï si sans y nous ici *
• entre deux battements mon cœur ne bat plus
• ils sont beaux ces hommes qui m'habitent
• . . . ces hommes qui me tiennent à cœur . . .
• graissons * glissons
• r.eve.r
• je prends ma moto et je te retrouve sous les arbres pour les regarder tourner et crépiter au dessus de nos têtes
• note d'une panthère sans ongle qui patauge, avec plaisir : écris avec le bout de ta griffe, la touche est fine
• furiosity *
* vie•rage
* Eligator * tu me dévores
* sexe à pile à recharger
* je m'inutilise
* through my www.broken-g-l-a-s-s.blogspot.com/
*oui je serai là, je rêvais depuis tout à l'heure que je me maquillais le visage en noir puis le haut des épaules en cercle jusqu'au dos, hélène était là nous devions monter sur scène pour suzanne t., au fait de nos visages noirs les habitants voulais quitter la ville, ils attelaient leur chariots, nous les rassurions, je me vois dans la glace mon visage est blanc, je vois hélène en contre plan, elle est belle, je crois que c'est moi, nous devons y aller, pour un show à l'occasion d'une vente aux enchères, jules me présente le lot qui m'attendait, entre temps je soupoudre mes yeux de larges paillettes bleues qui glissent le long de mon visage, un sapin de noel en cookie frosten émietté, je le croque à même l'assiette car mon visage est noir, je me réveille, maintenant * et je te vois demain
tu m'impressionnes
ta main pression sur ma peau en décision, tu m'impressionnes
ton empreinte sur mon corps une pression à l'envie
mon corps détendu attend
attend le bout de tes dents *
ton sexe fertile doux et transcendant prend la forme de mon trou *
mon trou a l'envie * je glisse sans où aller, je m'y étends.
le sommeil me retrouve, bouche ouverte, la salive goutte sur l'oreiller,
mon fils vient ensuite se coucher dans mon lit, je suis en colère à l'intérieur, je le ramène et me rendors.
x-traction visuelle - je presse mes paupières de douceur apparaît de l'écume blanche au fond de mes yeux.
sexpression s.x'
Une tristesse qui me pousse au ventre, qui me pousse au cœur, je la cultive, mon corps est un prés ?
prêt pour la salade et les herbes folles bien ancrées ds la terre prisent au vents incapables de remuer leurs bras puisqu'elles n'en n'ont pas *
je ne bouge pas et mon corps me porte, sans mouvement.
est-ce que tout ce que je fais ne se rassemblerait pas sous la forme de tout ce que je fais.
* sub s'tend ce cérébral envahissant *
le son est différent